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Il n’y a pas de possibilité d’optimiser les certificats de jauge pour essayer de ‘’contourner’’ la règle dans la mesure où par principe on rentre dans le VPP la réalité physique du bateau !

-          Les certificats de jauge ORC sont établis avec un VPP, programme de prédiction de performances qui tient compte de la réalité physique du bateau.

Il prend en compte et calcule les forces aérodynamiques du gréement et les forces hydrodynamiques associées de la carène et des appendices à toutes les allures.

-          Là où il peut y avoir quelque chose à ‘’gagner’’, c’est d’éviter d’avoir un certificat de jauge disons ‘’inconsistant’’.

Pour cela il faut essayer le plus possible de rentrer les vrais mesures du ‘’bateau’’…

Il faut donc d’une part ne pas faire de déclarations erronées et d’autre part il faut donner le maximum de valeurs mesurées pour éviter que le VPP ne prenne des valeurs par défaut …

Par exemple, il faut pouvoir donner au VPP la mesure de la masse du gréement et la position du Centre de Gravité de celui-ci, pour éviter que le VPP ne prenne une valeur par défaut qui bien évidemment ne va en aucun cas ‘’avantager’’ le bateau car ces valeurs ‘’par défaut’’ influenceront le moment de redressement du bateau et sur ses aptitudes à tanguer plus ou moins.

Autre exemple, la valeur de P (Distance relevée sur le mat entre la marque limite inférieure et la marque limite supérieure d’établissement du guindant de la grand-voile), ou il est préférable de bien la prendre avec un décamètre entre les deux marques de jauge ; également les valeurs des largeurs des voiles d’avant car le programme va considérer comme surface celle d’un triangle sans prendre en compte le négatif de chute, etc…

En conclusion, plus les mesures seront précises et reflètent la réalité physique du bateau, mieux se portera le rating du bateau (comme la valeur de GPH**) et l’esprit du propriétaire sera soulagé de savoir qu’il aura participé activement à faire établir un certificat équitable…